Lors de la conférence de presse du CODECO du 17 septembre dernier, Alexander De Croo a eu des mots très durs et stigmatisants à l’égard des personnes non-vaccinés. Cette déclaration n’est que l’aboutissement d’un discours qui, depuis déjà plusieurs semaines, tend à pointer les non-vaccinés du doigt. J’y ai réagit par une carte blanche publiée dans La Libre Belgique le week-end suivant.
Jamais je n’ai eu autant de réactions à une chronique ou à un article. Etalées sur une semaine, elles furent toutes positives et encourageantes. L’une d’elles me souhaitait bon courage face aux critiques que j’allaient immanquablement essuyer et aux messages désobligeants que j’allais recevoir. Il n’y eu en réalité ni l’un ni l’autre. J’avais déjà été surpris par l’absence de réactions négatives lors de la publication de ma chronique Eloge de l’hésitation. Il faut croire que le respect de l’autre et de sa liberté de choix choque moins que ce que l’on pourrait croire au vu du discours ambiant.
Depuis lors, on a vu quelques articles traitant de la condition et du ressenti des non-vaccinés. Je vous conseille celui-ci de la RTBF et cet autre de 7/7. Mais si j’ai une lecture à vous recommander, c’est celle de cette carte blanche du directeur de UNIA qui, dès mars dernier, mettait en garde contre les dérives potentielles liées à la vaccination. Six mois plus tard, elle est tristement actuelle. Egalement de la part d’UNIA, cette opinion traite spécifiquement de l’extension du CST. Elle montre en quoi nous avons bien affaire à une discrimination envers les non-vaccinés.
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